jeudi 12 avril 2007

Gendun Chopel ?!?

Toutes les apparences extérieures sans exception, bonheurs et malheurs, sont le prodigieux spectacle de notre propre esprit ! Ce ne sont que des reflets de notre inétrieur apparaissant au dehors, et non des apparences de choses extérieures qui seraient venues [s'imprimer] en nous.
Si l'on entend bien ceci, alors, quand l'esprit est tranché à sa racine par un examen méthodique, c'est la base de toutes choses qui est tranchée ! Le ciel de la réalité absolue repose au-delà de la brume des apparences.
Ce que l'on appelle "être" et "non être" ne sont que des artifices forgés de toutes pièces ! La nature de l'esprit est vierge de tels édifices ; c'est la bouddhéité au complet ...
Ces pensées du genre "il y a" et "il n'y a pas", pareilles à des rides sur la surface de l'eau se succédant, finissent dans le Royaume du Réel (dharmadhâtou) éternel, dès lors qu'elles s'évanouissent dans l'absence de visée.
En bref, les apparences sont le prodigieux spectacle de l'esprit ! L'esprit est vide, infondé et sans origine. Tenir cette chose infondée pour un "soi", voilà la cause qui nous fait errer dans le Cycle (samsâra), vous et moi.
Alors, sans poursuivre les apparences, regardant directement celui à qui cela apparaît, le chemin de la bouddhéité n'est guère long ! car on verra alors notre propre face indicible.
Ainsi, par la grâce des Trois Sources [le maître, les divinités et les dâkinîs], ayant sans délais trouvé l'esprit vacant, puissé-je oeuvrer grandement pour les êtres vivants, innombrables, depuis la citadelle de la Grande Complétude pure depuis toujours !"

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